vendredi 27 avril 2018





Il y a deux semaines, j'ai travaillé au Salon International du Livre de Québec avec quelques membres de la sympathique équipe de la librairie Pantoute.  Je me suis jointe à eux pour monter et tenir le stand du diffuseur Nomade.  Les maisons d'édition présentes cette année étaient Leméac, Québec Amérique, Eaux Troubles et Cardinal.  Mes tâches durant le SILQ consistaient surtout à répondre aux questions des visiteurs, les conseiller, voir à ce tout le monde passe à la caisse et prendre soin des auteurs en séances de signatures.  

Quand j'étais libraire, j'avais déjà aidé à monter d'autres stands, mais j'avais toujours refusé de faire des heures durant le Salon car je craignais beaucoup la foule, les groupes scolaires, le manque d'air, la chaleur, les longues heures passées debout et l'absence de fenêtres.  J'ai accepté cette année de le faire parce que je n'avais pas de contrat en vue et qu'il faut bien faire des sous dans la vie.  Je peux maintenant confirmer, une fois l'expérience terminée, que j'ai souffert de tout ça et de bien plus encore!  Seulement, les enfants ont été beaucoup plus supportables que ce à quoi je m'attendais.  

Je devais faire le montage le mardi de cette semaine-là, puis être présente les mercredi, vendredi et samedi.  Eh bien, je ne me suis même pas rendue jusqu'à la fin!  Je suis tombée malade en plein milieu et mes pieds avaient déjà déclaré forfait depuis la veille au soir lorsque samedi, je suis tombée au combat (pas littéralement, mais presque) quelques heures avant la fin de mon shift.  J'ai quitté le Centre des Congrès et suis allée soigner mon mal de gorge et ma fièvre, me sentant coupable de laisser tomber ma gang en pleine frénésie, mais soulagée de pouvoir enfin m'étendre dans mon lit.  J'ai même manqué la Boum, le party légendaire du samedi soir.  J'aurais jamais pu danser!

Je partage ici quelques bouts de mon aventure.



Constats post-SILQ :
  • Il y a des auteurs qui, visiblement, écrivent du matin au soir, et du soir au matin.  François Gravel, par exemple, avec sa centaine de livres publiés, est fort impressionnant.  Prolifique, much?
  • Il y a pire qu'une bande de jeunes qui courent partout : un groupe d'enfants immobiles qui monopolisent l'allée dans laquelle tu essaies de te faufiler pour aller aux toilettes.
  • Les enfants ont, pour la plupart, un style vestimentaire assez poussé!  Est-ce que les parents mettent plus d'argent sur le linge que dans mon temps?  Parce qu'il me semble qu'étant petite, je mettais à près n'importe quoi qui me faisait et que plus souvent qu'autrement, les morceaux m'avaient été donnés par mes cousines ou ma soeur.  Là, je me suis surprise à noter mentalement des éléments du look de plusieurs filles pour pouvoir recréer l'effet!
  • Recevoir des compliments, c'est toujours agréable.  Mais recevoir un compliment d'une pure étrangère qui a bifurqué de son chemin pour venir te l'adresser, c'est encore plus précieux.  La p'tite dame a vraiment fait ma journée avec sa remarque sur mon kit.  Ça a flatté mon ego comme pas possible et m'a fait réaliser que je n'en fais sûrement pas assez aux autres.  À des inconnus en plus, je serais bien trop gênée!  C'est pourtant si simple et ça ne prend qu'une minute ou deux.
  • Je ne suis plus faite pour travailler debout plusieurs heures d'affilée.  Oubliez-moi.
  • Le chocolat à saveur de caramel fleur de sel de chez Chocolats Favoris, c'est BON!



Entendu :

Une mère à sa fille - Si je pogne les nerfs, vas-tu arrêter de me piler sur les pieds?

L'histoire ne dit pas si la fille a arrêté ou si la mère a pogné les nerfs.



Vu :

  • Jay Du Temple entouré d'une dizaine de petites coucounes en admiration qui attendaient pour se faire prendre en photo avec lui.
  • Marie Laberge en train de signer 1000 livres.
  • Patrick Senécal en train de faire la même chose.
  • Joël Dicker aussi. 
  • Biz traîner son maillot de bain dans un sac en plastique.
  • Mon amie et collègue Anne-Marie jaser avec François Blais comme s'ils était des BFF.
  • L'éditeur Antoine Ross Trempe, que je suis sur Facebook et que je lis dans le journal Métro, mais à qui je n'ai pas parlé parce que j'étais beaucoup trop intimidée.
  • Plein de jeunes tripper en mettant la main sur LE livre qu'ils cherchaient.








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