jeudi 20 septembre 2007

Il y a de ces révélations qui valent cher. Mais qui sont préférables à l'hypocrisie, à tous les mots inavoués, ces poids qui se perdent et se désintègrent, comme des bulles qui éclatent après avoir flotté sous nos yeux. À force de vérités qu'on hurle, une main sur la conscience et l'autre sur la bouche, on tache sa tolérance. Il faudrait ne pas craindre d'imposer l'affrontement... Se libérer les mains... Des fois les murmures servent mieux, on chuchote et on s'adoucit les pensées. Et il n'y a rien de lâche là-dedans. C'est affirmer sans recouvrir, sans déguiser. J'aime de moins en moins me berner, ou capituler devant de trompeuses apparences que peuvent me siffler les autres. C'est ça, la maturité?



3 commentaires:

  1. Oui, sûrement. Ça et bien d'autres choses.
    Moi aussi, je t'adore, et c'est toi, la montagne grandiose !

    (Et le code pour écrire un commentaire est dégueulasse, on dirait un problème de la peau : dergmoua.)

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  2. Ce code est effectivement dégueulasse. Hihi!

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  3. Je souffre de dergmoua. J'ai attrappé cette étrange maladie alors je me baignais nu dans le Danube.

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