mardi 10 juin 2008




Je croyais que la passion amenait la certitude. Au moins une. Une certitude, celle de s'y fixer, à cette passion, et de ne plus lâcher.

Mais là, j'sais pas.

C'est d'être bien naïve que de ne plus savoir que cette chose-là peut être éphémère, certes. Mais je m'emballe, il faut croire, et ça me coûte.

Je réfléchis. En me disant parfois que je ne devrais pas avoir à le faire. Pas à ce propos. Mais je suis comme ça, moi, et qui suis-je pour me changer.

«Qui suis-je pour me changer». Ouais, c'est bien dit, ça. Et qui êtes-vous pour me troubler?

La nuit c'est plus simple. On dirait. Moins de questions volontaires. Qu'une inconscience (ou un inconscient? Quel genre donne-t-on à ça, en ces circonstances?) qui a le dos bien large.

2 commentaires:

  1. Je pense que c'est féminin, dans ce cas. Pas parce que les femmes sont inconscientes. Il ne faut pas voir de propos anti-féministe dans mon commentaire.
    Bientôt, tu auras Juan Ignacio pour te tenir compagnie dans ces moments d'atroce lucidité.

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  2. Haha, oui!

    Je ne te prête pas de propos anti-féministe, rassure-toi :)

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