mardi 24 novembre 2009




Mes chats ont une mauvaise influence sur moi. Je dors tellement. Le dimanche, jour mortel et ennuyant s'il en est un, je réussis à égaler leurs seize heures quotidiennes réglementaires. Pas étonnant que ma vie ait aucun ou si peu d'éclat.

Paraît que je dois faire des efforts, provoquer des nouvelles rencontres... Je fais tout ça, pourtant. Je ne m'enferme pas chez moi. Ce n'est pas de ma faute si je renonce parce que tout me demande trop d'efforts et que le nouveau monde ne m'accorde pas d'intérêt significatif (En fait, si, je suis à blâmer pour le premier énoncé et j'exagère et/ou suppose bien des choses dans le second). Mais j'imagine que quand même écrire ne me dit plus grand chose, je ne dois pas avoir une tronche bien invitante.

J'ai l'humeur dépressive, qu'il dit. Grande révélation. Vous avez raison de me fuir, alors. Partez tous avant que mon mal ne vous rattrape. J'ai connu des maladies avec lesquelles on s'accommode davantage. La mononucléose, par exemple. M'enfin.

C'est fou ce que je suis d'aucun intérêt, vraiment.







1 commentaire:

  1. Merde, c'est pas facile pas être comme tout le monde.

    Tout le monde voudrait que tout le monde soit toujours de bonne humeur, ait un sens de l'humour irréprochable, soit heureux de dire et d'entendre des banalités dont au fond tout le monde se fout.

    Et puis quand t'as pas envie de rentrer dans le moule, quand t'aime pas ça, toi, parler, quand t'es la seule à comprendre tes blagues à les trouver drôles, quand tu veux pas jouer l'hypocrite en faisant semblant de t'intéresser à des gens ou des sujets qui t'indiffèrent profondément, tu rends tout le monde mal à l'aise, insécure.

    C'est pas sa faute, à tout le monde, c'est qu'il est rassuré par ce qu'il connait, par ce qui est habituel. Et puis quand on fait seulement semblant de s'intéresser aux autres, on a pas envie d'entendre parler de leurs problèmes ou d'avoir des discussions profondes.

    Mais peut-être que la minorité qui ne fait pas partie de tout le monde, la minorité qui se bat pour rester elle-même, quitte à subir le manque d'intérêt des autres, peut-être que c'est elle qui est, au fond, la plus intéressante. Parce qu'elle est différente, et qu'elle l'assume.

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