dimanche 5 juin 2011





La liste de juin :


J'aime...

  • les clients gourmands/éponges. On peut leur vendre n'importe quoi, mais on leur refile du bon stock quand même;
  • manger une pomme avec Ignacio. On s'entend : je la mange et ensuite il lèche le coeur. Il faut le voir tendre la patte avec impatience tandis que j'exécute ma part du projet, puis ensuite voir ses yeux rouler dans le beurre quand c'est enfin son tour;
  • les jujubes en forme de pieds de coqs. Miam;
  • les b-sides, souvent plus que les sides a;
  • le blog What Not To Crochet. Merci Mélanie d'avoir partagé;
  • quand Ignacio me ramène des trucs dans sa gueule, genre un de ses jouets. Ir-ré-sis-ti-ble;
  • ma dédicace de François Blais;
  • Raoul Hunter. Cet homme a été caricaturiste pour le journal Le Soleil pendant plus de 30 ans. Anecdote : dans la salle de bains au Septentrion, en haut de la librairie, trône une de ses oeuvres mettant en vedette Pierre Elliott Trudeau juste au-dessus de la toilette. Le comble, c'est que MHV, ma boss, ait osé l'avouer à M. Hunter lors de son passage à la librairie! En vrai gentleman qu'il est, ce dernier a bien pris la chose et est resté pour nous entretenir quelques minutes. Quel être intéressant et charmant;
  • la crème sûre;
  • Les Chocolats Favoris. Surtout leur glacerie! Re-miam;
  • les jeux Wii Sports et Wii Sports Resorts. Du plaisir et des rires! J'aime particulièrement me créer les bonhommes les plus laids qui soient. Ma Cynthiâ Gendron de chez ma soeur rivalise vraiment avec mon épouvantail de chez les gars;
  • Catherine Mavrikakis. Cette femme. Pour moi, la lecture de Le ciel de Bay City a été foudroyante, mais c'est vraiment depuis que j'ai terminé L'éternité en accéléré que je lui voue un culte. Tant de révélations...


Je n'aime pas...

  • ne pas trouver un livre demandé par un client dans la librairie, alors qu'on l'a bel et bien en inventaire. J'ai l'air d'une empotée, il me semble;
  • l'impatience des gens face au délai d'attente de notre machine à cartes de crédit/débit après la composition de leur NIP. Au pire, elle prend à peine 6 secondes de plus que les autres, mais systématiquement, quand ils se rendent compte que c'est plus long qu'en temps «normal», ou bien ils se mettent à chialer ou bien ils s'inquiètent, pensant que la transaction n'a pas été approuvée;
  • la mode Joshua Perets. Je n'ai vraiment aucune affinité avec ce style mais je ne peux, bien sûr, empêcher personne d'aimer ça;
  • les trucs faits en bas, genre des toutous ou autres pièces artisanales quelconques. Je ne trouve pas ça beau. Et j'ose espérer que seuls des bas jamais portés sont utilisés pendant la création, parce que là ça serait franchement dégueux pour moi qui ne touche qu'à mes propres bas et jamais à ceux des autres, mais à bien y penser, souvent ce sont des produits faits par des compagnies qui font la promotion des matières recyclées...;
  • être le genre de personne qui refuse de tasser ses chats couchés sur son lit lorsqu'elle veut retirer les draps pour les laver et qui préfère attendre qu'ils daignent se lever d'eux-mêmes une fois leur somme d'après-midi complété;
  • les bugs Facebook. Je veux recevoir mes messages, moi, et voir les photos de mes amis correctement, bon;
  • les responsabilités de locataire (fournir les chèques de loyer pour la prochaine année, se rendre compte qu'on n'a plus de chèques alors devoir en faire faire, s'assurer qu'on a assez de cash dans son compte quand le chèque va passer, ce qui arrive toujours à une date aléatoire qui est rarement le 1er, appeler pour signaler que le robinet de la cuisine menace d'exploser, appeler encore parce qu'il n'y a pas eu d'éclairage dans le couloir depuis les 7 derniers mois et que ton livreur de St-Hubert a failli ne pas pouvoir se rendre jusqu'à toi, paralysé qu'il était par sa peur de la noirceur);
  • avoir des problèmes aussi insignifiants que les 2 derniers points mentionnés et m'en plaindre publiquement;
  • l'incertitude, toujours.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup Mavrikakis. Je suis en train de finir Deuils Cannibales et Mélancolique. A déguster à petites doses...

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  2. J'avoue que j'ai dû arrêter ma lecture de Le ciel de Bay City en cours de route, pas parce que c'était nul mais bien parce que c'était trop intense. Je l'ai reprise bien sûr et l'ai terminée plus tard. Et c'est pas peu dire, moi qui lis beaucoup de trucs dark... Par contre, pour ce qui est de L'éternité en accéléré, je l'ai dévoré. Chaque fois que j'avais un petit 5 minutes de lousse, je m'y plongeais. Il faudrait que je m'attaque à Deuils cannibales et mélancoliques maintenant.
    :)

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