dimanche 24 juillet 2011






Manger des fraises dans son lit, un matin de soleil, un chat à sa gauche, un autre à sa droite. Se dire «Les vacances... Deux semaines à s'improviser fainéante». Y penser, le constater, parce qu'à la veille de retourner au travail, on se dira que c'est passé trop vite, et qu'il y a quinze jours à peine on avait tout ça devant soi.

Commencer tout ça par un BBQ maison dans le quartier des Mormons, où les noms des rues sont des prénoms courants comme Sébastien ou Édith, faire peur à ses amis parce qu'on manie le couteau comme si on avait douze pouces (et un index, qu'on a légèrement entaillé d'ailleurs), manger sans doute les meilleurs burgers à vie (chapeau Phil; et désolé mon frère, mais les tiens demeurent les plus gros au monde), boire de la sangría concoctée par soi-même, jouer à Cranium en anglais et se faire battre de peu, chiller sur un balcon pour profiter de quelques bouffées d'air pseudo-fraîche. Ah vraiment, ces soirées entre jeunes dans la seconde moitié de la vingtaine, tous un peu cassés, tous capables d'en rire (et de rire point), on ne s'en lasse pas.

Et puis poursuivre avec un après-midi à se laisser couler dans la piscine de sa tante, à boire une Sloche, et s'asseoir au soleil dans la jolie cour de sa grand-mère, jaser jaser, s'imprégner de l'enthousiasme de Kate, la chienne tripède, et lui flatter la tête, entre les deux oreilles qu'elle lève de temps à autre, ce qui lui donne un air aux aguets, croquer des fruits entre femmes et croiser son oncle taximan, rire de ses commentaires, se saucer à nouveau avant de partir, s'étirer tous les membres dans l'eau pour finalement aller s'empiffrer au East Side Mario's avec la soeur.

On en revient aux fraises dégustées au lit, au linge accroché sur la corde, au vent. Au reste de la journée, probablement familiale encore. Et au reste de la semaine, très peu remplie, ouverte à l'imprévu.

Oui oui, les vacances. Les vacances toutes simples.






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