vendredi 4 novembre 2011






Une variante de la liste qui risque de connaître d'autres éditions dans le futur. Parce qu'on s'entend que la langue, elle est fournie. Et que je ne peux pas tout rapporter en une shot. Alors voilà, les mots que j'aime et ceux que je n'aime pas, que ce soit pour leur sonorité, leur connotation, ce à quoi ils réfèrent, ou pour une tout autre raison qui ne me vient pas en tête dans le moment.


Mots que j'aime :

  • ultime. Ça sonne tellement grave et fataliste, je trouve. Comme «l'ultime biscuit» que l'on peut (pouvait?) acheter dans la grande salle en bas, le Repère des Chevaliers ou je ne sais trop, au Village Valcartier. Je me souviens aussi que j'avais réussi à plugger ce mot dans un examen de Genres littéraires II... Mon ami Pierre-Luc et moi nous amusions beaucoup à insérer toutes sortes de mots inhabituels dans nos travaux;
  • se bidonner. Quel verbe amusant!
  • furax. Ça amène l'émotion à un niveau supérieur;
  • bâtard. Mon patois de prédilection, pour le plus grand malheur de ma mère, qui trouve que ça ne fait pas très féminin. Je crois qu'elle n'apprécie guère mes «bout de viarge!» non plus;
  • moumoute. Ou mammouth. Je crois que c'est la syllabe -mou. J'aime dire «Mou-mou!» au lieu de «Mon Dieu!» ou «Mon doux!» parfois;
  • rêver. Qu'y a-t-il de mieux à faire, vraiment?
  • connard. Je crois l'avoir déjà dit dans une liste précédente. Ça a de l'impact;
  • moult. Un peu de la même espèce qu'ultime;
  • secret. On en a tellement;
  • moche. Et aussi mocheté;
  • propulser;
  • poulpe. J'avoue que c'est en découvrant le blog Un Jour Avec que je m'en suis rappelé;
  • foutre. Le verbe. Comme dans «Fous le camp!» ou «Fous-moi la paix!». J'aime aussi beaucoup foutu.


Les mots que je n'aime pas :

  • vagin. Je pense que je ne suis pas la seule (Saviez-vous que les femelles marsupiaux en ont deux? Sérieusement);
  • menstruations. Et tous ses dérivés. Je suis du genre à employer toutes les métaphores possibles pour éviter d'utiliser ce groupe de mots, comme «Ce temps du mois où on me rappelle que je suis une femme...»;
  • raser. Surtout si on parle pour une fille. Un gars qui se rase, ça me va. Mais se raser les jambes, ça sonne pas chic, pour moi. Je ne peux pas vraiment l'expliquer, et de toute façon, je m'épile moi, alors (épiler non plus, je trippe pas...);
  • jarret. Surtout si le -a a un accent circonflexe très souligné dans la prononciation : «Un beau jââârret d'agneau»...;
  • bobette. Et tous les mots qui finissent en -ette;
  • caleçon. Mais j'admets que l'emprunt de la langue anglaise, slip, est encore pire;
  • brassière. J'ai vraiment quelque chose contre les noms de sous-vêtements. Je les trouve tous ringards et à connotation «petite culotte de matante». Je préfère dire tout simplement «dessous»;
  • bru. Une autre bonne raison de ne pas me marier, je refuse d'être la bru de qui que ce soit;
  • grue. En plus y'a un pauvre oiseau qui porte ce nom;
  • crotale. Ça aussi y me semble l'avoir déjà mentionné;
  • frencher. Ou comment gâcher les images et les souvenirs que je me fais d'un geste si agréable. Pour moi, frencher, ça implique toujours trop de langue.



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