samedi 10 octobre 2015



Palmarès 38


Le meilleur : Avoir pu me rendre à Tracadie-Sheila pour assister au mariage de ma bonne amie Gabrielle et de son désormais mari Luc.  Ça n'a pas été facile, mais je n'aurais pas manqué ça pour rien au monde, comme on dit.  Une chance que j'ai des parents qui aiment faire du camping, que ce soit sur une piste cyclable ou dans le stationnement d'une marina.  J'étais si contente d'être là, j'en ai eu les larmes aux  yeux et la gorge serrée à quelques reprises durant la cérémonie, moi qui ne suis pourtant pas friande des mariages (mais j'adore les partys qui viennent après).  Je suis vraiment heureuse pour elle, pour eux.  Ça fait tout de même drôle de voir une vieille chume rendue là, à 30 ans, mariée et avec un p'tit bonhomme.  On n'y pense pas, à tout ça, quand on est assis à une table dans la cafétéria de la polyvalente...  On s'imagine bien devenir adulte et vivre ces étapes-là, mais ce n'est jamais très concret quand on ne sait pas avec qui, où, combien, comment...


Le constat : Je ne peux pas être plus transparente que je le suis pour le beau jeune homme qui prend le même autobus que moi le soir en rentrant du travail.  Je crois qu'il ne m'a même jamais regardée.  Oh well...


Le pire : M'empêcher de me lever parce que ma petite sauvageonne de Souris-Mini est venue se coucher tout près de moi sur le divan.  Ça n'arrive tellement pas souvent, je veux en profiter...  C'est quand même un peu con comme raison, je le sais.


La chanson : Celle que j'aurais voulu entendre lors de la soirée qui a suivi le mariage de mes amis : Jump Around de House of Pain.




La vidéo : Jean Leloup propose une chorégraphie pour sa chanson À Paradis City.  Ma foi, il maîtrise parfaitement les mouvements...




La citation :

«En me réveillant, je laissais ma conscience réintégrer mon corps.  Il y avait toujours les coups de sabre du chagrin, qui me clouaient au matelas, puis, tandis que ma lucidité s'affûtait, que je percevais la ligne de démarcation entre ma chair et la douceur des draps et des coussins, un frisson d'extase me parcourait, s'intensifiait et faiblissait à chaque respiration, jusqu'à ce que j'ouvre enfin les yeux.» 
- Louise Erdrich, «Un domaine» dans Feuilleton numéro 14, Éditions du sous-sol, p. 140


La photographe : Mary Ellen Mark, décédée en mai dernier.  On lui a décerné plusieurs prix, dont les très prestigieux World Press en 1987 et Lifetime Achievement in Photography en 2014.  Elle a publié de nombreux livres également.  Elle a mis de l'avant les humains, tous les humains, sans discrimination.

Robert Downey, Jr on the set of Fur,
Steiner Studios, Brooklyn, New York, 2005, © Mary Ellen Mark
La photographe a aussi travaillé sur plusieurs plateaux de tournage et fait des portraits de nombreuses célébrités.

Thom and Mom at home, New Orleans, Louisiana, 2015, © Mary Ellen Mark
La photographe s'est rendue à la Nouvelle Orléans dix ans après les ravages causés par l'ouragan Katrina et a partagé ce qu'elle y a vu.





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