"Time makes us sentimental. Perhaps, in the end, it is because of time that we suffer."- André Aciman, Call Me By Your Name, Picador, p. 232
Dire qu'hier, j'ai dîné au Griendel avec mon amie Marie-Claude puis me suis sucré le bec avec mon autre amie Gisèle au Café Krieghoff avant d'aller au Théâtre Périscope écouter Mathieu Arsenault nous raconter La vie littéraire (le tout dans les règles de l'art sanitaire), dire que je me suis sentie revivre, dire que c'était une journée «comme avant», un jour «normal», dire que j'étais inspirée par les mots de M. Arsenault, que j'ai été soufflée, que j'avais envie d'écrire mille choses moi aussi et d'aller voir toutes les pièces de théâtre de la Terre, dire qu'en marchant pour revenir chez moi je me sentais légère, J'ÉTAIS légère, dire que ça s'est passé pour vrai puis soudainement là, tantôt, je me suis sentie dégonfler, ne sachant déjà plus quoi espérer pour la suite.
Parce qu'on parle de troisième vague. Parce qu'il y a des variants. Parce que rien n'est gagné, rien n'est acquis, mais que j'en ai ma claque et j'ai celles des autres et qu'eux autres aussi, ont la leur et celles d'autrui.
S'il vous plaît please. Que ça arrête.
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