lundi 4 août 2008





Ouh la la. Je me surprends toujours à ambitionner sur le party lors du dernier spectacle de la Foire Brayonne. Bon, «toujours», on se rassure, peut-être pas tant. Mais hier a confirmé une tradition d'au moins les deux dernières éditions auxquelles j'ai participé. Note à moi-même: le whisky peut faire oublier. Mais vraiment oublier. Du genre le black-out du siècle.


(I Feel It All de Feist est la meilleure chanson au MONDE)

Au moins, cette année, je ne me suis pas saoulée à n'en plus entendre la musique. Et je n'ai pas rebattu les oreilles d'un ami à propos de la fidélité et de mes déboires. Non, cette année, j'ai déambulé à travers la foule avec une amie qui m'est très chère, j'ai croisé plein de brayons, jasé avec plusieurs, fait connaissance avec des anciens collègues de classe de mon frère, venus des quatre coins des provinces Maritimes pour swinger sur du 1755 et du Grand Dérangement (le dude de la Nouvelle-Écosse ne savait même pas que ce dernier groupe est lui aussi originaire de cette province...). J'ai même, paraît-il, été partager leur lunch nocturne. Je ne me souviens pas d'avoir mangé des nachos. C'est peut-être ça qui était de trop dans mon estomac ce matin.

(Mon chat est le plus cute)

Finalement, si j'en fais le bilan, de ce périple néo-brunswickois, je me suis amusée. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui, à chaque fois, me fait me promettre de repousser le plus possible ma prochaine visite. Je n'y arrive tout simplement pas. J'ai égaré mes lunettes quelque part là-bas. Semblerait-il que je les aurais traînées avec moi en allant visiter les boys, cette nuit. Étrange. Je ne sais vraiment pas ce que j'avais en tête à ce moment-là (de l'alcool, plein le cerveau).

(Le piano, vraiment, c'est le meilleur bout)

Je crois que je vais mieux qu'il y a deux ans. Mais je ne peux rien signer à ce propos. Je pense que c'est des anxiolytiques, que ça me prendrait. Pour gérer mes crises. Comme ça il n'aura pas à les subir, lui non plus, ni ma mère. Ma peau en souffrirait moins, aussi.

(L'amoureux, j'ai hâte de le voir. Même s'il ne m'a pas réellement manqué. C'est peut-être ça, l'indépendance qui me manquait)

Je suis de retour dans ma ville. Mon espace. Je vais remplir mon frigo, pour la première fois depuis qu'il est à mon service, ce Charles. Défaire mes bagages. Retourner à la librairie, demain. Suivre Ignacio partout, l'observer.

(Le téléphone sonne. C'était lui, il arrive bientôt)

J'ai découvert que je pèse maintenant 130 livres. Mort à mon cul et mes grosses cuisses. Je vais aller faire une sieste, dormir là-dessus.









4 commentaires:

  1. AHAHHAH va chier, tes grosses cuisses !!! :)
    bxxqs

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  2. J'suis absolument d'accord avec le p'tit gars!! come on!! ta yeule!! J'donnerais tout pour etre petite comme toi!! arrete de te stresser pour sa!!
    xxx

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  3. Le p'tit gars, il a ben raison ! ;)

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  4. Je déteste mes 130 livres et mes cuisses, mais ne vous inquiétez pas, hier soir je suis allée au cinoche et j'ai mangé du popcorn au beurre fondant graisseux, quelques jujubes et en revenant, un restant de poutine. Et pour une rare fois, je ne me suis pas sentie grosse. Yeah!

    ghrdfq

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