lundi 25 août 2008





Pour moi, ce que beaucoup s'efforcent de nommer l'«été», c'est-à-dire beau temps à tout prix, soleil et douce chaleur sans humidité - soit un climat enviable mais peu réaliste étant donné la situation géographique du Québec - se résume à quelques activités, quelques bribes de la saison (qui n'est pas encore terminée, soulignons-le) mises bout à bout. C'est rien qu'il ait plu à tous les jours ou presque. Les percées, j'ai su en tirer profit. Et avec les orages, je me suis bien marrée aussi.

Dernier moment fort en liste: mon voyage en amoureux au Parc Aventures du Cap Jaseux de Saint-Fulgence. Deux nuits sous une tente, sur un site rustique, près d'une plage en plein dans le fjord du Saguenay. Quatre activités en plein air, en forêt ou sur l'eau, avec vue superbe sur les montagnes autour. Mon coup de coeur demeure la Via Ferrata (ce qui veut dire voie ferrée ou de fer, en italien), parcours où l'on pratique autant l'escalade que la simple randonnée, attaché à un fil de fer (d'où le nom) contre une paroi rocheuse. Il s'agit d'un sport de fou, tout simplement. Mais j'ai A-DO-RÉ! L'hébertisme m'a aussi beaucoup plu, sauf peut-être les échafauds qui font juste trop freaker, le kayak on n'en parle pas parce que ça me rappelle la première fois où l'amoureux et moi, nous nous sommes vraiment «pognés» solide, et la voile, un dimanche matin à neuf heures, c'est paisible à souhait.

Il reste quoi, après tout ça? Une fin d'été. Une transition vers l'automne, MA saison forever. Un retour à l'écriture? Boston pour quelques jours? Les grosses nouveautés en grand nombre à la librairie. La poursuite du volet déco de mon espace. Je me suis remise aux croquis. Peut-être bien que mes murs porteront mes oeuvres...

Aujourd'hui, je me suis sentie bien. De faire un peu de ménage, d'aller chercher les trucs essentiels pour peinturer l'appart de l'amoureux, de faire le tri dans certaines babioles, de remplir mon carnet de souvenirs de voyages. De rater mes barres Nanaimo et de les offrir quand même à ma cousine et son copain pour les remercier d'avoir pris soin d'Ignacio durant mon absence. Tant que le goût n'est pas changé, la forme peut bien se foutre de tout. Je lui en donne le droit.

Enfin, pas tant. Cette fin de semaine, j'ai réalisé que je n'en avais pas tant perdu, de ma forme. Et j'en étais bien contente. Avec mon nouveau vélo qui m'attend, elle ne pourra pas se sauver non plus. Puis il y aura la natation bientôt. Et qui veut prendre des cours de baladi avec moi?





2 commentaires:

  1. Oh l'automne est la saison parfaite, tu as raison. On ira marcher 30 km le long de la rivière, n'est-ce pas ?

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