lundi 25 janvier 2010




J'ai trop pensé à toi. À tout ça. Et ça donne que je ne peux plus dormir; je n'ai plus rien à rêver. Rien à rêver que j'aimerais m'imaginer, du moins. J'ai mal à la nuque, encore, de m'être étendue toute croche. Ou d'avoir fixé l'écran. J'aimerais parler à quelqu'un. Personne n'est debout, ici. Je vais tenter de rejoindre la France. Et voilà le décalage qui ferait bien mon affaire...

Il pleut dehors? C'est moche. J'ai terminé la lecture de Les Troutman volants, de Miriam Toews. Je vais m'ennuyer de cette famille... Ils sont disjonctés, toute la gang. Leur périple vers le sud des États-Unis fut des plus amusants à suivre, à défaut de trouver un adjectif plus approprié pour cette histoire à 5h30 du matin. Qu'est-ce que je vais lire maintenant?

Ignacio réclame que je regagne le lit. Il n'a peut-être pas tort : le cajoler pourrait bien me détendre. Foutues heures trop longues quand elles ne le devraient pas! Les photos. Une chance qu'il y a les photos, pour faire passer un peu de temps. Allez. J'embrasse Capicolle et je retourne au front voir si les nouvelles sont bonnes.





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