mardi 9 mars 2010




J'ai un plan. Ne reste plus qu'à le mettre en branle. Ou à ne pas le suivre du tout. Parce qu'un plan, des fois, ça ne laisse pas beaucoup de place à la spontanéité. Et qu'un plan, ça n'anticipe pas bien les imprévus. Je ne voudrais pas me fâcher à cause d'une chose pas prévue à laquelle je n'aurais pas été préparée. Et puis merde, ça n'amène que du stress, un plan. Parce qu'il faut le respecter à la lettre. Sinon, la déception s'ensuit. On est déçu de l'issue, déçu de soi-même... Et là on blâme le plan qui, au début, était sensé nous garantir l'objectif tant convoité. Et on se culpabilise d'avoir oublié de penser de foutre le plan au placard, parce qu'il était nul dans le fond, ce plan.

J'emmerde les plans.

Je n'ai pas de plan. Et si ça ne fonctionne pas, je blâmerai le mauvais timing. Il est rarement de mon bord, celui-là.




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