samedi 29 mai 2010




Réjouis-toi : je n'ai presque plus rien à te dire.

Tu vois, le problème, c'est que moi j'aime croire que toutes mes histoires, ou du moins la plupart, auraient pu durer. Si certains facteurs avaient été remodelés, si d'autres efforts avaient été fournis, et si le timing avait été meilleur. Eh bien, j'y crois, et je me dis que l'issue aurait pu être toute autre. Si, si, si.

Je suis contente que mon oreille me pique ce soir. Je pourrai peut-être faire mes adieux à l'otite moyenne aigüe qui s'est déclarée en milieu de semaine. Mais je n'en parlerai pas trop parce que déjà je sens mon côté gauche être à nouveau immergé... La douleur reviendra, sans doute. Ça, c'est quelque chose qui ne quitte pas. Elle nous retrouve simplement sous différentes formes.

Je concentre mon attention sur des trucs qui n'en méritent pas. Alors je vis présentement sur une île où il n'y a que des jujubes et des pâtes carbonara pour me nourrir, des photos et des vidéos de bébés animaux de toutes espèces pour m'attendrir, des fringues et des accessoires indie disponibles sur Internet pour me vêtir, les épisodes de Musée Eden, la saison 2 de Beverly Hills 90210 et la saison 3 de Grey's Anatomy qui passent en boucle pour me divertir, et quelques autres futilités pour me remplir le cerveau. J'ai déjà été plus glorieuse.

J'ai déjà été plus forte, aussi, mais ça c'est une autre histoire.








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