mardi 28 décembre 2010




Étant donné que j'ai passé plus de seize ans sur les bancs d'école, j'ai davantage le calendrier scolaire d'imprimé dans la tête que celui de l'année régulière, soit celle qui débute en janvier et se termine en décembre, avec les Fêtes. Alors, si on suit mon raisonnement, mon type d'année commence en septembre, avec l'arrivée de l'automne et le départ de l'été. Et l'été, tout se relâche. Le rythme ralentit, et plus rien n'est grave, on dirait. Tout est plus «lousse», ou presque. Donc en décembre, quand se pointent Noël et ces jours-là, moi je suis à peine entrée dans une pseudo-routine d'année. Et on me demande de chambouler tout ça pour deux petites semaines. Fait chier, un peu. Pourtant, je devrais être une des premières à sauter de joie devant cette occasion de débarquer de l'ordre établi. Mais je ne marche pas. Noël, c'est une mode, une excuse, un prétexte. On ne m'aura pas comme ça. Alors je chiale, je grogne, mais j'y prends part quand même. Je vais me pointer aux réunions de famille. Je vais embrasser tout le monde. Je vais même être contente de les voir. Seulement, après un temps, j'aurai envie que tout ce concentré de gens, de lumières, de décorations et de cadeaux s'arrête. Je m'épuise plus vite que d'autres devant tout ce flafla. Je suis ingrate, voilà tout. Et capricieuse (mais qui va vouloir déplacer ou abolir cette fête juste parce que ça ne fait pas mon affaire? Je me prends pour qui, hen?).


***Insérez ici un cantique de votre choix, mais ne me le faites surtout pas entendre***



1 commentaire:

  1. Comme cantique, je te suggérerais un classique "Plume" bien senti ... :)

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