vendredi 30 avril 2010




Je répète souvent les mêmes erreurs. Et je me déteste par après. Je ne sais plus apprendre, il faut croire. Je ne retiens rien, aucune leçon. De savoir que je m'entraîne moi-même dans ces spirales de merde m'enrage encore plus. C'est comme si je ne pouvais plus penser, ni anticiper la gaffe, ou encore voir à quel instant je devrais arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Mon égoïsme tue ma lucidité. J'énerve les autres et je m'écoeure aussi. Mon impatience provoque mes maladresses. Je suis incapable de me trouver de bonnes motivations dans la vie, alors je m'en fais trop avec des choses qui pourraient pourtant attendre et qui ne méritent pas ma priorité.

Je me demande pourquoi je me fais chier avec tout ça. Et pourquoi je ne peux pas faire autrement.






lundi 26 avril 2010




C'était parfait, ou presque. Un roadtrip entre amies. Pour aller voir d'autres amis. Et juste rire de la vie, s'éclater, changer de mode.

Cinq jours à parcourir l'autoroute, s'endormir sur un film et le terminer après la sieste, découvrir et aimer Glee, se tremper les orteils dans une mer trop froide et se laisser griller au soleil tout habillées, couchées sur un légendaire confortable beige et retrouver du sable dans les draps et au fond de la douche même deux jours après, fouiller les soldes et les accessoires et les tenues de baptême pour la marraine, marcher dans une ville inconnue pour aller siroter un smoothie rhubarbe-pêche, puis finalement passer le temps en regardant des vidéos stupides en attendant le retour.

Cinq soirs à s'imprégner à nouveau de l'ambiance unique du Jungle Jim's, à écouter des musiciens jouer pour nous, à visiter des pubs irlandais, à jouer à Cranium tout en vidant une bouteille de rosée, à être reçues à souper pour bouffer des fajitas et boire beaucoup trop de vin et des shooters d'alcools louches, à manger dans un booth rempli de graffitis et ne pas pouvoir ajouter sa marque faute de crayon adéquat, à ne pas vouloir le laisser partir faire ses trucs, pour finalement se rendre compte qu'à pareil rythme on ne pourrait plus tenir très longtemps.

Cinq nuits à ne pas m'endormir sitôt ma tête déposée sur l'oreiller, à serrer contre moi un koala au shag blanc proéminent, à récapituler les moments-clés de la soirée, à sourire et à tourner et puis me retourner dans le divan-lit, cinq nuits à rêver que c'est ça la vie : des amis, de la musique, de l'alcool, un peu de bouffe, bonne de préférence, des rires, des millions de rires, des discussions, la plage et un koala déguisé en aviateur.



samedi 17 avril 2010





Picasso a dit :

«S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème.»


Et je l'aime.








vendredi 16 avril 2010




Non. Ce n'est pas comme ça, ça ne devrait pas.
Ma vie.
Je ne devrais pas être témoin de tes crises, je devrais t'apaiser.
Je ne devrais pas avoir autant besoin d'air, m'imaginer à ce point me débattre pour rejoindre la surface... Nager, nager, pédaler, remonter.
On n'en est pas rendu là. Si? Depuis quand on a vieilli autant pour être devenu freak à ce point?

J'ai peur du blanc.
Ce n'est pas ça.
Je me demande où il est là, dans l'espace/temps. Et ce qu'il fait. Ce qu'il veut me dire.
J'ai peur aussi des bébés qui menacent de pleurer l'instant où on les déposerait dans mes bras. Je crains le rejet et le jugement de ces poupons.
Je ne devrais peut-être pas avoir à courir après les gens. Pour les voir, et rire. Avec eux, en eux.
Ça devrait couler plus facilement; une patience extérieure devrait prendre le dessus sur moi.
Et j'ai peur d'être fucking seule.





jeudi 8 avril 2010







J'aimerais que tu t'invites chez moi. En ce moment, je m'ennuie du gars qui a eu le guts (ou le culot) de me dire qu'il m'aimait bien. Je voudrais cette soirée, encore. Je t'idéalise, je le sais. Mais je me fous de toi aussi, un peu. Je veux juste te voir, des fois.








mardi 6 avril 2010





Je me donne de petits tracas. Genre l'appeler. Lui demander. J'avais juste envie de l'embrasser.

Je réapprends mon ventre, à retourner l'issue de tout ça. Je reconnais la saine fébrilité.

Je reprendrai peut-être, une autre fois. Trop d'attentes courbent l'événement en chasse. J'ai très envie de l'embrasser.