vendredi 2 mars 2012






J'entre dans mars comme d'autres boudent : les pieds durs, le regard à terre. Je boude peut-être un peu. Mais pas tant.

||||

À ton commentaire d'il y a des mois : c'est grave dans la mesure où c'est long. Entre chaque fois. C'est tout. C'est pas plus grave que ça.

Et je ne crois pas qu'on trouve ce qu'on cherche, dans quelqu'un. D'une paire de souliers ou d'une pièce de vêtement, d'un véhicule ou d'une maison, on peut peut-être penser «C'est e-xac-te-ment ce que je voulais!». Mais d'une personne? Non. Je crois pas. On prend ce qu'elle nous offre et on apprend à le rendre ce qu'on veut. On se surprend à aimer ce qu'on n'aurait pas soupçonné. Ça finit par devenir tout ce qu'on souhaite avoir tout près. Et puis après on se dit «Finalement, c'était ça». Je ne parle pas de s'accomoder, ou de se résigner, ou de «faire l'affaire». Non. Ça se fait naturellement. Et c'est là pour un bout, ou pour longtemps.

||||

J'ai cette manie d'hésiter vraiment beaucoup avant de skipper une chanson dans mes propres listes de lecture. Il m'arrive même rarement d'oser le faire. Je dois me raisonner et me convaincre que la toune en question ne se sentira pas plus rejetée que les autres.

||||

J'étais plus belle hier.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire