vendredi 10 janvier 2014





Pourquoi t'es pus là, ostie de câlisse?  Parce que je t'ai dit «C'est fini» et que t'as compris.  Parce que t'étais tanné de mes exigences pis d'avoir peur de me mettre en criss si tu te pliais pas à ce que je voulais.  Parce qu'on sait tous que je suis une bête noire moi, que je crie, que je crache, que je griffe.  Non, mais je boude.  En tabarnak.  T'es parti parce qu'on fittait pas ensemble, pis ça tu l'as compris bien avant moi.  J'aurais dû suivre plus vite.  Pis t'as fui parce que je suis une malade souvent dure à dealer avec.  Non mais, qui veut vraiment fréquenter une fille qui fait des dépressions à répétition, qui se déprécie, qui s'arrachait les poils et qui aime autant ses chats et ses toutous?  T'avais sûrement besoin d'un break aussi parce que ça faisait presque quatre ans, mine de rien, qu'on était là-dedans.  On and off.  T'avais peut-être peur que je sorte les chandelles pour célébrer, tu t'es dit «m'as me pousser tout de suite».  Je sais pas.  Je lance des hypothèses.  Mais t'es pus là, ça c'est certain.  Alors moi je braille.  Comme une fille.  Comme si c'était une rupture.  Parce que t'es pus jamais là.  Dans le fond, t'as reviré de bord parce que tu m'aimes juste pas.  Je devrais t'en être reconnaissante, parce que tu me l'as pas jouée celle-là.  Tu m'as pas raconté n'importe quoi.  T'es pus là parce que c'était assez, là.  That's it.  



"I wanna remember to remember to forget you forgot me."
- Modest Mouse, A Different City


"Fuck you, fuck you, fuck you
And all we've been through
I said leave it, leave it, leave it
It's nothing to you"
- Damien Rice, Rootless Tree






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