dimanche 29 avril 2007

Ce n'est pas grave. Une photo ou deux, trois souvenirs ou pas, peu importe. Il y a autre chose de plus dérangeant.

Je ne sais pas quoi encore, mais un bruit m'échappe. Bientôt ce sera l'été et on aura recouvert ma tête d'une chaleur épouvantable, ou soutenable, tout dépendant. Je sommeillerai au soleil afin de mieux cuire, j'aurai l'impression de fondre dans l'asphalte et je rêverai de piscines à vagues. Ou de mers, tout simplement. Tout naturellement.

Je suis à la poursuite de. Et ce que je suis maladroite dans cette chasse à! C'est amusant de ne pas savoir comment. Je teste jusqu'à quel point je m'en fiche. Étrange comme il n'est pas là pour. Et puis quoi déjà?

Il y a des taches qui ne disparaissent pas facilement. Les armoires de ma nouvelle cuisine en sont la preuve. Ça existe, un manuel qui explique les étapes à exécuter pour provoquer une fuite? Je veux éloigner et rattraper les coups. Prévoir, sentir, jouir, garder, retenir, catapulter. Pourquoi pas pourquoi me lier.

Pourquoi pas.

Pourquoi me lier.

J'ai envie d'une voie lactée, de grandes grosseurs et d'un vélo. Je pourrais rouler ma vie. Je pourrais me rendre là, y demeurer ou pas. Ou encore m'endormir sur l'énorme roc annonçant l'entrée de la ville. Mes cheveux me serviraient d'oreiller, mes pensées de compagnon et toi d'arrière-plan pour tous les paysages fades que je pourrais rencontrer. Je te verrais dans le maussade du temps et je t'imaginerais dans le vide de la route.

Ce qu'il faut être conne pour toujours se préférer ailleurs.

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