mercredi 6 octobre 2010




Il y a des soirs comme ça où l'on n'est pas pressé de rentrer. Où l'on marche presque à reculons, avec l'espoir de croiser un(e) ami(e) susceptible de casser la routine, ou avec l'envie qui prend d'écouter du Counting Crows et de regarder la pluie s'imprimer sur l'asphalte. Des soirées où ça ne dérange pas d'attendre l'autobus plus longtemps (mais pas trop quand même, parce que celui du matin s'est pas mal fait espérer).

Il y a des soirs où, finalement, on aurait eu le goût de les voir. De se retrouver dans ce vieux pub étudiant et d'avoir cette côte à redescendre pour regagner son lit. Mais ce n'est pas plus mal que ça. Je suis ici et j'ai senti le vent. Il y a des soirées comme ça, où l'on est juste ami avec le vent.

Des moments comme ça, où l'on se dit que la nature pourrait bien nous amener à réfléchir à quelque chose. Ou peut-être bien que non. Parce qu'il y a des moments où ressentir est beaucoup plus important que penser.





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