samedi 7 juillet 2012




Il arrive que nos lectures du moment tombent vraiment à point avec ce qui se déroule dans nos vies.  Cette semaine, pour ma part, il s'agit de L'amour dure trois ans, de Frédéric Beigbeder.  Splendide roman-vérité, on dirait que chaque ligne a été écrite pour moi, que chaque chapitre cherche à me parler directement, me raconte ce que je pensais déjà mais ne pouvais formuler clairement.

Je partage avec vous quelques passages :

«L'amour est un combat perdu d'avance.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 13
(Voilà qui augure bien, n'est-ce pas?)

«Comment ai-je pu laisser les apparences dicter ma vie à ce point-là?  On dit souvent qu'"il faut sauver les apparences".  Moi je dis qu'il faut les assassiner car c'est le seul moyen d'être sauvé.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 21

«Car c'est soi-même qu'on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu'un.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 37
(On me l'avait déjà servie celle-là, en me parlant de ce roman il me semble, ou du moins de Beigbeder.  Les deux avaient raison.)

«Mais je me mentais à moi-même depuis trop longtemps pour ne pas, un jour, commencer à mentir à quelqu'un d'autre.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 48

«L'amour le plus fort est celui qui n'est pas partagé.  J'aurais préféré ne jamais le savoir, mais telle est la vérité : il n'y a rien de pire que d'aimer quelqu'un qui ne vous aime pas (...)»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 66

«Il faut se décider : ou bien on vit avec quelqu'un, ou bien on le désire.  On ne peut pas désirer ce qu'on a, c'est contre nature. (...)  Tout le problème de l'amour, me semble-t-il, est là : pour être heureux on a besoin de sécurité alors que pour être amoureux on a besoin d'insécurité.  Le bonheur repose sur la confiance alors que l'amour exige du doute et de l'inquiétude.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 74-75

«Les plus belles fêtes sont celles qui ont lieu à l'intérieur de nous.»
- Frédéric Beigbeder, L'amour dure trois ans, Le Livre de Poche, p. 84



J'y retourne donc, à cet homme et son roman.








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