vendredi 25 mai 2007

Bon, bon, bon. Je n'accepterai pas de me faire étrangère à aucun de ceux que j'ai frôlés. T'entends? Ce jeu ignoble que tu as initié et auquel je me suis prêtée, je l'exècre. Il n'y a que de l'horrible dans le mot feindre. Et c'est tout ce dont tu sembles être capable. Feindre de ne pas m'avoir vue. Feindre de ne pas me connaître. Feindre d'avoir oublié. Feindre de ne plus savoir ce que j'ai déjà été pour toi.

Détrompe-toi, je ne rechute pas pour autant. Je me dis que ça passera, que bientôt je ne bouillerai plus à cause de toi et de tes agissements à la con. Je ne suis pas mieux, tu sais. Je t'ai laissé me figer. Je t'ai permis de me faire hésiter, et de m'abaisser à ton niveau de borné. Je l'ai fait pour toi, tu vois. Parce que je sais que quelque part tu es beaucoup mieux sans nouvelles de moi.

C'est ça dis-moi, une rupture, même après tout ce temps? S'effacer de l'autre? Je ne digère pas ce concept. Pourtant, il s'en est passé des heures, des nouveautés, des quelqu'un d'autre, depuis. Alors que j'aimais bien ton souvenir, tu me retombes dessus et j'en suis à détester te voir. Déplorable. Pour la première fois depuis que je t'ai aimé, je t'envoie chier. Que d'évolution! Heureusement, ce n'est qu'une haine de passage. À propos de laquelle je ne pouvais me taire.

Je ne m'excuse pas.

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