Quand il neige les premières fois, moi je reste en dedans et je regarde par la fenêtre les toits des maisons d'en face devenir des édredons. Je baisse les yeux et je vois sur les trottoirs des gens qui s'empressent d'enlever de leurs entrées les flocons échoués. J'entends les pelles qui grattent l'asphalte. Me dis qu'il soit fort possible que cette bordée ne soit pas la bonne. Pas celle qui officialiserait l'hiver. Je m'imagine les conversations à la pharmacie, dans les magasins, à l'épicerie, aux arrêts d'autobus. Les conditions météorologiques doivent envahir toutes les discussions. Moi, j'écris là-dessus. Je reste en dedans et j'écris à propos de la neige, la laisse bouger à ma place. Le ciel est gris blanc, tellement que je vois à peine la ligne d'horizon qui le sépare du toit d'en face. J'aime quand au-dessus de ma tête il n'est pas noir la nuit. Je porte une tuque depuis hier soir.
mercredi 3 décembre 2014
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