L'humanité absorbe tout. La merde tout comme les jolies choses. La pureté tout comme les horreurs. C'est malheureux. Si nous pouvions filtrer et nous débarrasser des bactéries, nous nous porterions sûrement mieux. Vidangeons les amarres. Ce qui nous retient au laid. Mais, comme plusieurs, je me méfie des environnements aseptisés. Et si le trop bien nous faisait perdre nos défenses? Notre milieu a-t-il besoin de malheurs pour fonctionner? Si oui, ou sinon, pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? À quoi servent les atrocités, vraiment?
Ce ne sont pas des questions très originales que je me pose là. D'autres les ont énoncées avant moi. Il n'y a pas de réponse satisfaisante. Il n'y a rien pour nous rassurer, nous prouver que ça va s'améliorer. Je ne sais pas pourquoi j'y pense ce soir. Je ne suis même pas de mauvaise humeur, ni accablée ou quoi que ce soit. Et puis, flûte!
(C'était peut-être seulement pour pouvoir insérer l'exclamation «et puis, flûte!» dans un texte.)
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