Mes oreilles immergées entendent les battements,
mon coeur?
Ou quelqu'un dans les escaliers,
le pas lourd.
Ma tête, sous l'eau.
Les bruits, dans ma poitrine.
L'huile parfumée, les pétales.
Mon corps et l'écho.
Cette pandémie génère chez moi de drôles de comportements.
C'est rendu que je compense le manque de sorties et d'activités ponctuelles en profitant à fond de mes rendez-vous hebdomadaires avec ma physiothérapeute. Ça fait quelques semaines que je la vois pour traiter mon tendon d'Achille droit, qui se tape une tendinite et une bursite simultanément. Outre le fait que ça m'aide avec la douleur et mes mouvements, ça me fournit aussi une occasion d'enfiler des vêtements que je n'ai pas portés depuis des mois, étant donné que je n'utilise que les morceaux de ma collection «entrepôt» au travail et ceux de la collection «mou» chez moi. Oui oui, je réfléchis à ce que je vais porter à chaque rencontre un ou deux jours à l'avance, pareil comme si j'avais une grande soirée de prévue. Je visualise mes ensembles et tout, je les choisis avec soin, presque comme si j'avais une date. Un peu plus et j'envoie une photo à ma cousine Noémie pour qu'elle approuve mon kit!
En plus, il faut dire que ce suivi avec la physio constitue l'unique possibilité pour moi d'avoir un contact physique quelconque avec un autre être humain. Quand on a hâte de se faire tapocher par une semi-inconnue, même si c'est parfois inconfortable, voire même pénible, c'est que ça fait très longtemps que ce n'est pas arrivé dans un contexte «normal»!
Je veux qu'un gars me prenne dans ses bras pendant huit ans, bon.
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
"Yes. Everybody is a person." Solutions and Other Problems, Allie Brosh, Simon & Schuster, 2020 |
Au travail, il m'arrive souvent d'avoir des «hallucinations visuelles», si je peux dire. Rien de grave ou de problématique, ça arrive quand je scanne ou manipule des livres rapidement. Je lis vite ce qui passe devant mes yeux et je me trompe, des fois de façon assez solide. Ça donne des titres farfelus, des gros mots et des allusions qui me font bien rire et qui s'éloignent sans doute de l'intention des auteurs ou de l'équipe éditoriale. Pas d'inquiétude, je relis toujours quand vient le temps de créer la fiche d'un livre.
En voici quelques exemples :
La température est sens dessus dessous. Hier en revenant du travail aux environs de 17h, je me suis crue en plein mois d'août. J'avais l'impression que c'était la nuit et que je rentrais d'une sortie entre amis. Il faisait noir et chaud, les gens marchaient lentement, certains étaient en shorts ou en jupe, j'ai eu envie d'enlever ma veste et de rester dehors longtemps.
J'ai pensé à des personnes que j'aimerais voir, à qui j'aimerais parler en vrai, j'aimerais les regarder mais pas à travers un écran. Prendre un verre avec ce monde-là et rire, rire, rire.
La vie vraiment fait aucun fucking sens, en ce moment plus que jamais. En général, je peux me débrouiller avec l'absurdité de l'existence, la côtoyer, la laisser faire ses petites affaires sans trop que ça me chicote. Là, on dirait que j'aborde le quotidien à tâtons, comme quand je me lève la nuit et que je n'allume pas la lumière pour épargner mes yeux d'un contraste trop brutal. Je me déplace alors tranquillement, les bras devant moi pour repérer les obstacles potentiels, et je fais glisser mes pieds sur le plancher pour éviter de heurter un chat par accident. J'ai sûrement l'air d'une patineuse qui avance prudemment sur la glace, les yeux bandés, et qui se demande si elle approche bientôt de l'autre bord de la patinoire. Elle n'espère même pas trouver la sortie, elle veut juste gagner la bande pour pouvoir s'y appuyer un temps.
Bien sûr, je connais mon espace et je sais où se trouvent les meubles à contourner. Je réussis donc toujours à trouver mon chemin vers la salle de bain ou le frigo. Et à retourner à mon lit. À dormir à travailler à manger à lire à regarder des trucs sur Netflix à écrire à recommencer. Mais comme ce serait bon de feeler quelque chose en groupe. Sentir la chaleur des autres.
Comme ce serait bon.
Jeudi soir dernier, j'ai amené avec l'aide de ma soeur mes trois chats à la Clinique vétérinaire Vieux-Limoilou pour un rendez-vous pris il y a quelques semaines afin de leur faire subir un examen de routine (routine qui n'a pas été suivie étant donné ma situation financière précaire des dernières années et leur statut de chats d'intérieur). Bien que rien ne m'alarmait ou m'indiquait un déclin de santé, le fait qu'ils vieillissent m'a poussée à vouloir m'assurer qu'ils ne souffraient pas en silence d'un mal invisible quelconque. Aller chercher cette confirmation de leur bonne forme en est venu à créer en moi l'angoisse d'une fin imminente pour l'un d'eux (ou deux d'entre eux ou même les trois?!).
Les jours précédant notre visite, j'ai tenté de me préparer, à coup de 30 secondes à la fois environ, à l'éventualité d'une maladie ou d'un départ. Un scénario bref, que je ne devais étirer, sinon les larmes me montaient aux yeux. Sitôt l'issue imaginaire en tête, je devais me secouer. La perspective seule m'était insoutenable. Comme pour ajouter à mes visions d'horreur, mon p'tit monsieur Ignacio s'est mis à vomir régulièrement environ une semaine avant la rencontre prévue. Son estomac ne gardait rien. Il continuait pourtant à avoir faim (et me le signifiait abondamment de façon vocale et tactile) malgré les gerbes répétitives. Suivant la recommandation de ma soeur, qui a déjà été technicienne en santé animale, j'ai forcé le jeûne, contrôlé et rationné ce qu'il avalait pendant quelques jours. Avec un pâté tout désigné pour les problèmes gastriques, il a commencé à régurgiter de moins en moins puis tout est rentré dans l'ordre avant l'examen.
Parfois il m'arrive de me dire que de voir mes chats adorés s'en aller ne sera pas si pire. Mais je sais très bien que ça fera un foutu vide intolérable, surtout au début. Ça fait douze ans qu'Ignacio est avec moi. Ma plus longue relation avec un homme (ce fait est à la fois attendrissant et pathétique, je crois)! Lorsque je suis chez moi, il est toujours dans mon champ de vision. Il m'accueille à mon retour à la maison. Tente sa chance pour des minouches quand je passe dans la cuisine. Me colle sur le divan. Réchauffe mes pieds la nuit. Se couche sur mon ventre à l'occasion et s'improvise tondeuse quand je lui masse les joues et le poitrail. Il me suit à la toilette. Il roucoule souvent et me fait rire quand on joue et qu'il gigote comme si sa vie en dépendait. Comment je suis sensée m'habituer à ne plus l'avoir dans les jambes, à ne plus caresser le dessus de sa tête, là où c'est le plus doux, et derrière les oreilles?
Capicolle, elle, est arrivée en 2009. Ça fait beaucoup d'années à l'entendre ronronner à tue-tête et à chigner contre les deux autres menous, ça. Elle, elle a besoin de son périmètre pour être heureuse. Sa bulle, et la mienne aussi. Et c'est elle qui choisit quand elle veut l'envahir. Me piétiner quand je suis couchée et attendre que je soulève les couvertures pour qu'elle puisse s'y blottir est une de ses activités favorites. Elle aime reprendre le processus quelques fois avant de s'installer pour de bon, toujours en faisant aller son moteur à pleine puissance et en me chatouillant le visage avec ses moustaches si je ne m'exécute pas assez vite à son goût. Ma précieuse a des tendances boulimiques et ne boit son eau que très froide, avec des glaçons, hiver comme été. Je déteste ramasser son vomi, mais j'adore la voir «accourir» au son des glaces qui tombent dans le bol. Si elle daigne jouer, elle le fait couchée, parce qu'à quoi bon se forcer? Elle est très sélective avec les humains, encore plus avec les chats. Elle ne tolère Ignacio que lorsqu'elle nécessite une séance de toilettage et qu'elle n'a pas envie de s'en charger elle-même. Elle refuse que Peggy Sue s'approche d'elle à moins de 30 centimètres. Je me sens choyée d'être sa préférée, mais je sais aussi que ça a à voir avec mon rôle de pourvoyeuse alimentaire. Je vais vraiment un jour ne plus avoir à endurer son caractère?
Et puis il y a Peggy Sue. La discrète et sauvage, celle qui craint les humains, même moi encore malgré que je l'aie accueillie chez moi il y a six ans déjà. Elle avait besoin d'un endroit avec d'autres chats pour être bien et j'avais réussi à établir un lien avec elle au refuge Adoption Chats Sans Abri. Sa timidité a beaucoup diminué depuis. Elle est aussi présente que les deux autres, seulement elle garde ses distances. Elle me suit souvent de pièce en pièce. Dort parfois avec nous dans le lit. Joue avec moi, à condition que je n'approche pas trop près. Elle prend la pose pour les photos. Vient quêter du pâté quand elle m'entend sortir une canne et des petites assiettes de l'armoire. Sa fascination pour les orteils me fait sourire. Elle roucoule elle aussi, souvent en passant devant Ignacio, avec qui elle adore faire des mamours. Elle essaie parfois de bonder avec Capicolle, mais c'est peine perdue, elle ne réussira jamais à amadouer la bitch. Je ne la force en rien, je profite des moments où c'est elle qui vient me voir, me sniffouner, m'observer, je lui fais des beaux yeux et lui parle doucement, et je crois qu'elle m'apprécie pour ça. J'aimerais qu'elle reste à jamais.
Mes craintes par rapport à leur santé se sont dissipées au fur et à mesure que se déroulait la visite chez le vétérinaire. Mes chats vieillissent bien. Rien à signaler autre que de l'accumulation de tartre et un certain embonpoint pour Capicolle. Le personnel à la clinique est sympathique, patient et professionnel. On m'a bien expliqué ce que je devais surveiller comme signes de maladie potentielle chez les chats seniors. Je vous recommande fortement d'aller les voir avec vos animaux!
Je sais que mes bêtes vont mourir. Qu'ils ont vécu plus que ce qu'il leur reste à vivre. Je ne sais pas comment je réagirai quand ils partiront. Ça s'en vient et en même temps ça ne se peut pas, dans ma tête. Mon espace sans eux.
Il n'y a rien à faire d'ici là.
Rien à dire de plus à part que : on verra rendu là.
Chats d'intérieur à contre-jour. De gauche à droite : Capicolle, Peggy Sue et Ignacio. |
On ne peut pas dire que c’est joyeux, tout ça. Les temps qui courent. Le virus qui se répand. La bêtise qui persiste. La solitude qui s’ancre. La détresse qui se propage, le découragement qui s’exponentialise. Les contacts qui se raréfient, la chaleur qui disparaît. Le télétout qui se multiplie.
On ne peut pas dire que c'est joyeux.
Samedi.
Je grafigne.
Je grafigne. Je pèse sur refresh beaucoup trop de fois sur Instagram. Je regarde 20 fois par jour si une des gogosses achetées sur eBay a bougé, si une livraison approche. Je prends des photos de mes chats. Je jette un énième coup d'oeil aux autres photos de mes chats prises au cours des dernières semaines. Je scrolle à l’infini sur Facebook. Je relis des vieux messages oubliés de 2017 et je pleure. Je visionne un film et le mets sur pause aux 15 minutes. Je me demande si je devrais partager une photo de chat sur Facebook, si j'en publie trop ou juste correct. Finalement je poste rien.
Puis en soirée je vais visiter l'ami Mike. Je l'écoute raconter des trucs et il me fait rire. Ça fait du bien. J'observe sa belle Zoé, me moque de son embonpoint, la prend en photo parce que je prends toujours les chats en photo. Je marche pour y aller, je marche pour revenir. L'air frais et l'exercice me font aussi du bien.
Dimanche.
Je grafigne un peu moins. J'ai un peu mal à la tête à cause du cidre bu la veille, mais vraiment rien de trop intense. Quelqu'un tout près fait aller sa perceuse et ça c'est moins agréable mais pas insoutenable. Je regarde un autre film sans trop faire de pauses. Mes chats me collent, je les flatte. Le mal de tête s'écarte.
C'est dur ne pas voir autant de gens aussi régulièrement qu'en temps hors-zone-rouge. Donc je grafigne.
Mais pas trop, juste correct.
Dormir tard entre deux minounes, une qui ronfle et me pile dessus, l'autre qui se roule en boule en se faisant la plus petite possible et qui s'excuse presque d'être là. Passer l'aspirateur pour éliminer les touffes de poils et graines multiples qui jonchent le plancher. Ouvrir les fenêtres pour faire entrer l'air d'automne. Manger des bâtonnets de fromage St-Hubert achetés dans l'aile des surgelés, en garder quatre pour plus tard. Ne pas regarder Reservoir Dogs parce que Netflix refuse de fonctionner comme il se doit. Laver le rack à vaisselle et prévoir le donner parce que trop petit à mon goût. Magasiner un imperméable en ligne, ne rien acheter. Me faire bouillir dans un bain brûlant. Peindre mes ongles en mauve. Mettre une brassée de délicat dans la laveuse. En me séchant les cheveux la tête en bas, saluer un sac en plastique laissé par terre deux minutes plus tôt, pensant que c'était un chat qui venait me rejoindre dans la salle de bain. Rire de mon erreur. Regarder quelques épisodes de Community puisque Netflix me le permet. Ne pas savoir quoi faire du reste de la soirée, laisser ça en suspens.
En début d'après-midi, je suis allée marcher sur le bord de la rivière Saint-Charles. Il faisait beau, frais et ça sentait l'automne. J'ai pris de grandes bouffées d'air, regardé partout : le ciel, le sentier, les fleurs tenaces, les milliers de feuilles par terre et celles encore aux arbres. Je me suis presque sentie devenir qu'une avec la nature, tout ça. J'ai observé pendant plusieurs minutes une gang de canards. Certains se faisaient dorer au soleil alors que quelques autres barbotaient dans l'eau et les herbes hautes, sans doute à penser à ce qu'ils mangeraient pour souper. Moi je ne sais jamais quoi manger pour souper. J'ai croisé plusieurs chiens, shout out au petit chihuarat qui portait un joli chandail de laine mauve (je suis consciente que c'est sûrement sa maîtresse qui l'a choisi et forcé ledit chien à le porter, mais ça lui allait très bien).
Ici à Québec c'est l'alerte rouge et nous sommes de retour dans un semi-confinement. Je crains un peu de me sentir aussi seule qu'il y a quelques mois, durant le pire de la pandémie, mais il y a le boulot, l'Internet et ses réseaux, les livres, les films et séries, ces affaires-là...
Mes dernières discussions sur Tinder avec des inconnus me font me demander s'il existe encore des gens qui ne diabolisent pas l'infidélité. Il me semble qu'il y a pire comme péché que l'adultère. Je ne tends pas vers le couple ouvert ou polyamoureux, mais la fidélité m'apparaît utopique. Il n'y aurait pas moyen d'être un peu plus lousse là-dessus? Est-ce que je vais un jour rencontrer quelqu'un d'autre qui pense davantage comme moi à ce sujet? Est-ce que je vais à un moment donné tomber sur quelqu'un qui me plaît et qui me trouve trippante?
Viarge.
Le dimanche pourrait être la journée toute désignée pour faire tout ce que j'ai tant à faire, mais immanquablement, si peu d'envie ou de motivation pour accomplir quoi que ce soit se fait sentir alors il n'y a pas grand truc de coché dans ma to-do list. Aujourd'hui, je suis allée à l'épicerie et j'ai passé la balayeuse. Bravo moi.
C'est bien plus plaisant de dormir, lire, regarder un film ou une série, gosser sur Internet, flatter les chats. Voici pour vous des affaires à consommer au lieu de s'atteler à une quelconque tâche ménagère ou responsabilité ennuyante :
Il faut lire :
Sophie Létourneau, Chasse à l'homme, Le Quartanier, p. 134. |
Karen Havelin, Please Read This Leaflet Carefully, Dottir Press, p. 45. |
Mon passé est réglé, que beaucoup écrivent sur leur profil. Moi mes drames sont résolus. Bravo champion. Personnellement ça m’inquiète qu’ils tiennent à le mentionner. Je veux dire, oui c’est bien de savoir ranger des dossiers. Fermer la filière. Verrouiller le classeur. Mais comment s’y sont-ils pris? Je les soupçonne de mentir, de souffrir d'amnésie ou d'avoir éliminé toutes leurs ex. Y'a pas d'autre explication.
Prise.
Je suis prise. Prise prise prise prise prise. Dans ma tête. Coincée pognée enfermée prise figée.
Melancholia, © Miles Johnston |
Alexie Morin, Ouvrir son coeur, Le Quartanier, p. 16. |
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Mon 12 août à moi! Oui, je les ai achetés le 13 parce que hier, la librairie Pantoute a été remplie toute la journée de lecteurs avides de littérature québécoise et je n'avais pas envie de me taper la file d'attente à la caisse. Il ne restait plus d'exemplaire de Le bleu des garçons d'Éric LeBlanc (Hamac), mais sachez qu'il se trouvait dans mes choix.
Vous pouvez lire et visionner ici le reportage qu'a fait Le Soleil à propos de l'événement, featuring Marie-Hélène Vaugeois, MHV de mon coeur, de la librairie Vaugeois, et Benoît Vanbeselaere, le Beubeu-Benny-Boy adoré de tous, de Pantoute.
Et vous et vous, qu'avez-vous choisi?
Littérature québécoise et féminine. |
Demain, c'est le 12 août, une journée propice pour célébrer la littérature québécoise. Déplacez-vous dans une librairie indépendante près de chez vous (gens de Québec, je vous recommande chaudement la librairie Vaugeois, qui reçoit Jean Lemieux pour l'occasion, et/ou la librairie Pantoute), mettez votre masque comme il se doit et gâtez-vous! Vous pouvez aussi magasiner en ligne sur le site leslibraires.ca.
Au cas où vous auriez besoin d'inspiration, je partage avec vous une liste non exhaustive des titres d'auteurs et autrices québécois(es) que j'ai lus et aimés depuis janvier dernier :
- Habiller le cœur de Michèle Plomer (Marchand de feuilles)
- Baloney suicide de VioleTT Pi (La Mèche)
- Perdre haleine d’Anne Archet (Éditions du remue-ménage)
- Synapses de Simon Brousseau (Le Cheval d’août)
- Absences d’explosion de Thomas O. St-Pierre (Leméac)
- Deux et demie de Carolanne Foucher (Éditions de Ta Mère)
- Miley Cyrus et les malheureux du siècle de Thomas O. St-Pierre (Atelier 10)
- Nullipares, collectif sous la direction de Claire Legendre (Hamac)
- Je suis célèbre dans le noir de Frédéric Dumont (Éditions de l'Écrou)
- Pet et Répète - La véritable histoire de Katia Canciani et Guillaume Perreault (Éditions Fonfon)
Un Being prêt pour l'aventure! |
Attirail de voyageuse en pleine pandémie. (Masque par Doctorak) |
Being parcourt le monde. |
Being relaxe dans la chambre d'hôtel. |
Piscine pour moi toute seule. |
La plupart du temps elle est bien remplie. |
Mon grand frère Sébastien, sa femme Marie-Ève et leurs deux enfants, Mahée (fière de sa nouvelle sacoche!) et Rémi. |
Tout'nous autres. |
J'ai maintenant le visage très rousselé. (Ou la «face brune», comme le dit si bien Mahée) |
Des socquettes qui glissent, ça m'énarve. Le mot «socquette» également. |
Hex, Rebecca Dinerstein Knight, Penguin, p. 173. |
Carolanne Foucher, Deux et demie, Les éditions de ta mère, p. 40 #poèmeàporter |